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Le Petit Prince (ANTOINE DE SAINT EXUPERY)

 
Titre : Le Petit Prince
Auteur : Antoine de Saint Exupéry
Précédente lecture : Octobre 2007
Nombre de Pages : 95 Pages

Début de la lecture : 6 Décembre 2007
Fin de la lecture : 7 Décembre 2007

Quatrme de Couverture :
(Il n'y a pas de quatrième de couverture, je vais donc écrire la dernière page du livre)


    Ca c'est pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C'est le même paysage que celui de la page précédente, mais je l'ai dessiné une fois encore pour vien vous le montrer. C'est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu.

     Regardez attentivement ce paysage afin d'ête sûrs de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s'il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l'étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s'il rit, s'il a des cheveux d'or, s'il ne répond pas quand on l'interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laisser pas tellement triste: écrivez-moi vite qu'il est revenu

 

6 Décembre 2007
à 9h47

Situation : Dans un amphi, en cours
Pages : 1 à 64
S
on entendu en lisant : La prof (très chiante ce matin d'ailleurs)


Je me rappelle de la première fois que j'ai lu ce livre. Il m'avait semblé l'avoir lu enfant, comme on le lit à tous les enfants, peut-être n'était ce que le souvenir d'en avoir entendu parler. Je me rappelle ne as avoir aimé ce petit prince, de ne pas l'avoir compris en voyant ses dessins. Bien sur que j'ai ressenti toute la poésie qu'ils exprimaient, et surement autre chose encore que jusque la je ne comprenais pas trop. Puis j'ai tourné ces pages fines sous mes doigts, à peine avais-je lu la dédicasse que je relevai la tête comme abasourdi par tant de beauté. Et comme pour réfléchir à ces premiers mots, je me suis mis a penser que j'avais envie de faire cette belle chose, toucher un coeur, avec si peu de mots.


" Toutes les grandes personnes on d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent."


Je n'ai jamais souhaité grandir, sans doute que je me sens comme Peter Pan. C'est vrai que je préfère croire au fée, et réver d'ange que de grandir et de ne plus voir tout cela. Et si je m'excuse auprès de tout cela qui ont grandi, c'est pour leur dire que nous ne voyons pas la vie de la même façon. Je ne dis pas que la mienne est meilleure, mais j'ai conscience de beaucoup trop de choses maintenant pour penser que tout cela est dû au hasard. Je ne dis pas que mes yeux voient des choses plus vrais, ou plus belles, mais je ne suis pas capable de voir les choses que les votre voient. A mes yeux tout est trop gris, trop morne, trop triste. Peut-être que pour vous, ce que je vois est trop flou, trop petit, trop loin. Peu importe...
Ne m'en veuillez pas de ne pas vouloir appartenir à ce que vous vivez, pour moi ce ne serait pas vivre. Je préfère m'en aller ailleurs avec un petit prince pour professeur, qui ne m'apprendra pas pourquoi deux et deux font quatre, mais pourquoi cette chose si jolie à tant d'importance.


"Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant pour les enfants de toujours et toujours leur donner des explications."


Je demande pardon aux grandes personnes d'avoir écrit cette lettre. J'ai une excuse sérieuse : je ne veux plus voir avec les mêmes yeux que les votre. Pardonnez moi monsieur l'aviateur de reprendre également ces quelques mots qui composent les premières phrases de votre dédicace. Toutes les grandes personnes on d'abord été des enfants. Mais peu d'entre elles s'en souviennent. Je dédicacerai moi-même ces mots...
A Mon Petit Prince
Pour qu'il garde ces yeux d'enfants


...

 

6 Décembre 2007
à 11h38


S
ituation : Dans un amphi, en cours
Page
s : 1 à 64
Son
entendu en lisant : La prof (toujours aussi chiante d'ailleurs)



" Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir."

Ce n'est pas un hasard si je parle de ce livre au début de ce voyage. C'est que le "Petit Prince" appartient au début de mon propre voyage. Si cette histoire nous touche tous, c'est qu'elle nous rappelle ce petit prince que nous étions enfant et qui a disparu sans même que l'on s'en rende compte, ou sans que notre coeur le réclame.
Ou peut-être que notre coeur ne cesse de le réclamer, mais qu'il reste endormi au moment où "les choses sérieuses (comme disent les grandes personnes), les choses sérieuses disais-je, prennent la place aux rèves et au désir. Au moment ou les choses importantes ne sont plus une étoile qui brille au loin, ou elle deviennent une chose à compter, sans la contempler, alors peut-être est-ce la que nous laissons ce petit prince pour qu'apparraisse cette grande personne sérieuse.
Au fond, qu'importe être sérieux si nos coeurs perdent l'idée de la véritable importance. En oubliant ça, nous finissons par être comme un aviateur, perdu dans le désert, qui n'attend, pour se retrouver, que de revoir ce petit prince pour lui rappeler que peu de choses sont importantes. Qu'il n'y a qu'un coeur qui brille qui a tellement d'importance.
Pourquoi perdons nous ce petit prince ?
Peut-être pour pouvoir un jour le retrouver. Mais tout cela pour chacun reste un mystère.
Un mystère si important, qu'on ose à peine le contredire.

Je me suis rendu compte qu'en retrouvant petit a petit mon âme d'enfant (qui ne m'avait jamais trop quitté, mais qui c'est renforcé depuis quelques mois), je perdais un peu des choses importantes pour moi. Sans trop m'en rendre compte, en me retrouvant moi même, je perdais petit a petit ce que j'avais mis des ans a obtenir. A force d'avancer pendant des années droit devant, on a du mal a comprendre que l'on puisse avancer autrement. Bien sur ces choses laissé deté font toujours parti de moi, je n'ai d'ailleurs pas envie de les quitter, mais alors qu'elles continuent à avancer droit devant elles, persuadé que c'est le bon chemin, je prend une autre route qui me semble meilleur, et d'où je les observent.
Peut-être que je me trompe de route, mais elle semble être la vérité pour moi, et si je le crois, n'est-ce pas alors la vérité ?
Toutes les choses n'empreintent pas toujours les mêmes routes, et je sais que nous nous rejoindrons d'ici peu, car je vous ferais un signe, et que vous viendrez me rejoindre, ou parce que nous aurons envie de reprendre la route ensemble, en tout cas nous restons proche, nos routes sont semblables et parallèles... C'est juste une question de point de vue.
Heureusement que nous ne sommes jamais seul pour empreinter notre route, tant qu'un petit prince est la pour nous encourager à continuer, nous avancerons. Tant qu'un petit prince sera la pour nous protéger de toutes ces forces, nous regagnerons nos forces.
Gardez a l'esprit que ce petit prince est prêt de vous, est en vous, et qu'avec lui, plus aucune route n'est une limite, tout horizon n'est plus un infini, mais un renouveau.
Ce petit prince veille sur vous, alors dépéchez vous, ne tardez plus trop d'aller le rejoindre.



"Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin"


...

 

Je vous livre ici un article plutôt particulier, mais j'avais vraiment envie de réécrire ce chapitre, c'est à partir de la, que ma gorge c'est un peu trop serrée.

C
hapitre VII

Le cinquième jour, toujours grâce au mouton, ce secret de la vie du petit prince me fut révélé. Il me demanda avec brusquerie, sans préambule, comme le fruit d'un problème longtemps médité en silence :
 
- Un mouton, s'il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs ?
- Un mouton mange tout ce qu'il rencontre.
- Même les fleurs qui ont des épines ?
- Oui. Même les fleurs qui ont des épines.
- Alors les épines, à quoi servent-elles ?

Je ne le savais pas. J'étais alors très occupé à essayer de dévisser un boulon trop serré de mon moteur. J'étais très soucieux car ma panne commençait de m'apparaître comme très grave, et l'eau à boire qui s'épuisait me faisait craindre le pire.

- Les épines, à quoi servent-elles ?
Le petit prince ne renonçaiit jamais à une question, une fois qu'il l'avait posée. J'étais irrité par mon boulon et je répondis n'importe quoi :
- Les épines, ça ne sert à rien, c'est de la pure méchanceté de la part des fleurs !
- Oh !
Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune :
- Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines...
Je ne répondis rien. A cet instant-là je me disais : "Si ce boulon résiste encore, je le ferai sauter d'un coup de marteau."
Le petit prince dérangea de nouveau mes réflecions :
- Et tu crois, toi, que les fleurs...
- Mais non ! Mais non ! Je ne crois rien ! J'ai répondu n'importe quoi. Je m'occupe, moi, de choses sérieuses !
Il me regarda stupéfait.
- De choses sérieuses !
Il me voyait, mon marteau à la main, et les doigts noirs de cambouis, penché sur un objet qui lui semblait très laid.
- Tu parles comme les grandes personnes !
Ca me fit un peu honte. Mais, impitoyable, il ajouta :
- Tu confonds tout... Tu mélanges tout !
Il était vraiment très irrité. Il secouait au vent des cheveux tout dorés :
- Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n'a jamais respiré une fleur. Il n'a jamais regardé une étoil. Il n'a jamais aimé personne. Il n'a jamais rien fait d'autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi : "Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux ! " et ça le fait gonfler d'orgueil. Mais ce n'est pas un homme, c'est un champignon !
- Un quoi ?
Un champignon !

Le petit prince était mainteannt tout pâle de colère.
- Il y a des millions d'années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d'années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n'est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? Ce n'est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n'est pas plus sérieux et plus important que les additions d'un gros Monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n'existe nulle part, sauf dans ma plate, et qu'un petit mouton peut anéantir d'un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu'il fait, ce n'est pas important ça !

Il rougit, puis reprit :
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit :" Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important ça !
Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nui était tombée. J'avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais : " La fleur que tu aimes n'est pas en danger... Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton... Je te dessinerai une armure pour ta fleur... Je... " Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais pas comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.


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Peut-être ce chapitre ne vous touchera-t-il pas, mais si j'ai voulu l'écrire, c'est qu'il illustre trop ce que j'ai déjà dit pour pouvoir le laisser. Il y aurait tant à dire. Et tant de questions à poser. Qui a t-il de vraiment important ? Nous n'avons certainement pas les mêmes réponses, mais nous pouvons toutes les regrouper ainsi : Regarder les étoiles, et penser au plus profond de votre coeur, ceux qui les fait briller un peu plus. Et alors, à vos yeux, cette chose n'est-elle pas unique au monde ?
Alors penser à cette chose unique au monde à vos yeux, qui a tellement d'importance, imaginer un instant que vous pourriez la perdre. Si rien n'a plus d'importance, qui vous empèchera dans pleurer si elle n'était plus un cadeau pour vous ? Qui aurait le droit de vous en empécher.
Trop d'entre nous désir ce que les autres peuvent avoir, enviant la richesse, le pouvoir, l'amour, l'amitié d'autrui, sans penser à ce que chacun a en lui, et qu'il pourrait perdre un jour...
Alors une seule fois, penser à ce lien qui vous rapproche de ce qui pour vous est unique au monde, penser une seule seconde à le perdre, et penser à verser les larmes les plus chaudes et les plus pures que la terre a été tenu d'abriter. Rien ne vous en empèche, ne chercher pas à comprendre et n'ayez pas peur du mystère. Après tout...



C'est tellement mystérieux le pays des larmes.



...

 

7 Décembre 2007
à 13h12


Situa
tion : Dans le RER D
Pag
es : 64 à 95
Son
entendu en lisant : En lisant ce livre, je n'entendai plus rien



" Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un regard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde..."

Voila enfin le dernier article concernant le Petit Prince. Il m'a été difficile d'écrire tellement j'avais peur de me répéter ou pire, d'oublier des choses si importantes. Ce livre est une richesse incroyable, il nous rappelle ce que signifie réellement certains mots, certaines choses que l'on a trop tendance à oublier. C'est comme ça, nous sommes éduqué pour oublier.
Mais, ne vaut-il mieux pas oublier ce que l'on veut nous imposer afin de revenir a ce que nous considérons essentiel ?
Et quel est ce véritable essentiel ?
Le discours traditionnel tendrait a dire que nous n'avons pas besoin de choses matériel pour en revenir à l'essentiel (voiture, bijoux, je ne sais quoi d'autres). Il dirait que nous devons nous rapprocher des valeurs de la terre, des valeurs du coeur. Ce discours peut-être juste, et si nous ne le respectons pas, c'est qu'il ne l'est pas totalement.
Ce discours n'est-il pas le reflet de notre éducation, permettant d'assouvir une recherche de bonheur, et créé pour nous limité dans notre besoin d'essentiel ?
Il ne peut pas y avoir un discours véritable dans une recherche "d'essentiel" et de "bonheur" véritable. Ce discours est sans fondement car le seul bonheur qui existe dépend de chacun, et mon essentiel ne sera certainement pas le votre. Et c'est pour cela qu'il n'y a pas de règle...
Ce que j'ai apprivoisé ne voudra peut-être rien dire pour vous. D'ailleurs ce qui m'a apprivoisé ne voudra certainement rien dire non plus. Et ce serait la même chose pour moi. Mais ça n'a pas une grande importance, nous ne sommes pas né pour être pareil.
Heureusement, nous avons chacun notre essentiel...


"On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante..."



N'avez vous jamais pensé que tout ce que vous faisiez était vain ? Que toutes ces choses bonnes et belles que vous sembliez accomplir ne servaient à rien, et que les bénificiaires ne voyaient pas ce bien que vous leur donniez. C'est peut-être un peu égoïste de penser cela, après tout rien ne vous l'obligeait. Et rien ne vous était promis en échange.
Moi qui, en général donne beaucoup à mes amis que j'aime, je me suis souvent reproché cette égoïsme, sans comprendre pourquoi les autres ne voyaient pas ce que je leur apportai. Je me suis alors posé la question a l'envers en me demandant si je voyais réellement ce que les autres me donnaient. Car après tout la faute ne venait certainement pas d'eux mais de moi qui attendais trop ou qui ne voyais pas assez.
J'ai préféré alors penser qu'il n'était pas la peine de perdre ce temps pour des personnes sans valeur. Non pas que certaines personnes valent mieux que d'autres, mais il est vrai qu'aux yeux de chacun, nous ne valons pas la même chose.
La notion d'or et de valeur n'a de sens que dans le coeur, ce qui brillent n'est pas forcément essentiel, ce qui l'est, c'est cette chose qui vous donne envie de perdre un peu de temps pour elle.



Il est grand temps que j'arrete décrire, il y aurait tant à écrire d'un livre si court et si riche, la meilleure chose à faire est de le lire, en se voyant tantôt comme ce petit prince, tantôt comme cet aviateur perdu.
Demandez vous juste qui est le plus sage des deux : l'innocence ou le savoir ?
Demandez vous lequel des deux à le plus de valeurs : une étoile ou un pouvoir ?
Finnissez en vous demandant ce qui fait briller les étoiles à vos yeux...
Y a -t-il autre chose qui vaut la peine que l'on en pleure ?


On risque de pleurer un peu si l'on s'est laissé apprivoiser...

...

 

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